Lecta annonce la fermeture de la ligne 4 des papeteries de Condat

Devant de l'usine de Condat.

Une économie locale

L’atelier de Condat fait partie des fleurons de l’industrie française. C’est la dernière usine en France à produire du papier couché deux faces, reconnu pour sa grande qualité. Ce sont ainsi grâce aux mains et au savoir faire de ses 420 employés et 2500 emplois induits que nos Goncourt ont pu être édités, une fierté pour toute la région.

  Les fermetures, les délocalisations, les liquidations d’imprimeries et de papeteries se multiplient ces dernières années, laissant des centaines de travailleurs et de travailleuses sur le carreau. Pourtant, la période post-Covid nous a montré que le milieu du livre est résilient, qu’il résiste au tout numérique et qu’il a encore un bel avenir.

Fermeture

Le groupe Lecta a annoncé la fermeture de la ligne 4 des papeteries de Condat. Ce sont 187 personnes avec un savoir-faire unique qui vont perdre leur emploi. En 2013 déjà, Lecta avait fermé la ligne 6, laissant 140 personnes au chômage. Ce drame humain est aussi un véritable drame pour l’industrie française.

    Cette décision unilatérale du groupe interroge fortement, alors que Lecta a pourtant récemment bénéficié d’un soutien public massif. La région a en effet accordé un prêt à taux zéro de 19 millions d’euros en mars 2020 et l’Agence de la transition écologique a, quant à elle, soutenu le groupe à hauteur de 14 millions d’euros pour l’achat d’une chaudière à biomasse.
    Les méthodes de ce groupe sont inacceptables, ils doivent rendre des comptes. Condat est le plus gros employeur privé du département.

Je ferai tout ce qui est possible, à mon échelle, pour éviter la fermeture de cette ligne 4. Pour retrouvez mes actions passés et futur en ce sens, rendez-vous ici.

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