Condat : ma lettre aux maisons d’éditions

Le groupe Lecta a annoncé la fermeture de la ligne 4 des papeteries de Condat comme je vous l’expliquais ici. Ce sont 187 personnes avec un savoir-faire unique qui vont perdre leur emploi.

Pour espérer médiatiser la fermeture de la ligne 4 de Condat, j’ai décidé d’en faire appel aux grandes maisons d’édition. Elles qui utilisent, pour la plupart, le papier couché deux faces produit par Condat pour leurs livres. Elles ont le pouvoir de demander le maintien de cette ligne pour préserver le savoir-faire et l’indépendance industrielle de la France, pour préserver les emplois des salariés des papeteries de Condat et pour préserver l’environnement : une industrie décarbonée, c’est d’abord une industrie de proximité. 

Je suis convaincu que le livre a encore de beaux jours devant lui et que l’avenir industriel de la France passe par le maintien de son savoir-faire sur le territoire national. Le groupe Lecta, qui a des usines en Espagne et en Italie, n’a qu’un seul objectif : fabriquer le papier de Condat en Espagne. C’est un non-sens écologique et stratégique de se priver en France de cette production.

Nous avons toutes et tous intérêt à défendre la ligne 4 des papeteries de Condat, y compris les auteurs et les grandes maisons d’édition. Nous avons tout à y gagner : la fierté de maintenir à flot l’industrie française, sa qualité et son savoir-faire, la fierté de sauver des emplois, et la fierté d’agir pour limiter l’impact environnemental de l’industrie du livre.

Voici ma lettre aux maisons d’éditions :

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